Un soir, dans un coaching collectif avec les étudiants de Fondations j’aborde la question de la procrastination.
En préparant cette thématique, je réalise à quel point elle est riche, bien au-delà des poncifs sur l’organisation personnelle ou les recettes de coaching motivationnel à l’américaine.
Ce sujet nous invite à une réflexion sur ce qui nous met en mouvement et sur notre ambivalence vis-à-vis du changement, que nous refusons parfois alors même qu’il nous serait « évidemment » bénéfique.
Finalement, n’est-ce pas la problématique au cœur de l’efficacité dans nos métiers de relation d’aide, que nous soyons thérapeutes ou coachs ? Aider nos patients à désirer ce changement pour eux-mêmes, à sortir de l’ambivalence puis à devenir acteurs volontaires de ce changement, en étant d’abord épaulés puis de manière idéalement autonome ?
En étant thérapeute ou coachs, nous sommes engagés dans une dynamique passionnante, où pour aider au mieux nos patients nos avons l’obligation d’embrasser ce changement et d’évoluer nous-même, cette évolution personnelle se nourrissant aussi en retour de ce que nous apportent ces patients. En cohérence avec cette très belle loi de la Vie: c’est en aidant les autres que nous recevons le plus en retour ...
Alors la prochaine fois que nous procrastinons nous pourrons nous consoler avec beaucoup de bienveillance et nous rappeler que nous faisons un bien beau métier …
Avec gratitude,
Julien.
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